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Lorsqu’on évoque le monde économique suisse, on a tendance à penser surtout aux grandes multinationales notamment bancaires. Or, près de 98 % des emplois existent grâce à des entreprises de moins de 250 collaborateurs, les fameuses PME. Et les sociétés de moins de neuf personnes sont les plus nombreuses.

Ce monde entrepreneurial un peu particulier, aussi disparate en moyens financiers qu’en personnel, a du mal, d’après beaucoup d’études, à négocier sa transformation numérique.

Les nouvelles technologies et internet font désormais partie de la société suisse mais il n’est pas facile d’intégrer « à la volée » une digitalisation devenue obligatoire. La révolution numérique peut être vécue négativement par des décideurs contraints et forcés ou par des employés hostiles aux innovations.

Or ces changements profonds des manières de travailler ont, c’est indéniable, de bons côtés. L’analyse de Big data, l’intelligence artificielle, les logiciels de progestion intégrée se sont eux aussi démocratisés. Ils ne sont plus réservés aux grandes sociétés ayant beaucoup de moyens.

Un exemple parmi d’autres : les entreprises de taille modeste ont la possibilité d’ouvrir une boutique en ligne en quelques clics. Les données issues de cet espace de vente virtuel approvisionneront un logiciel d’analyse de l’expérience client (CRM). Le chef d’entreprise aura à sa disposition une autre vision du marché, du parcours client en temps réel, des opportunités pour de nouveaux services ou biens.

Le digitalisation est en marche et le constat est le même pour les petites entreprises de 1 à 9 salariés comme pour celle de 250. On imagine mal une société artisanale sans un site internet, un entrepreneur en bâtiment faisant ces devis à la main.

Or, la digitalisation va bien plus loin, que ce soit en communication interne, analyse de parcours client ou en webmarketing.

Voici quelques clés de ce que peuvent apporter les nouvelles technologies aux PME suisses.

La performance au bout des doigts

Toutes les entreprises ont dû intégrer petit à petit les nouvelles technologies : mail, site internet, bureautique, outils numériques.

Souvent il n’y a pas eu de stratégie initiale de transformation digitale. Et certains outils ou processus peuvent freiner, sans qu’on s’en rende compte, la bonne marche de l’entreprise : doublons, anomalies, logiciels trop compliqués ou défaillants.

Une approche globale de tous les processus internes et des échanges avec l’extérieur – clients, fournisseurs, marketing, etc – est la garantie d’une optimisation du travail amenant un certain confort à tous les collaborateurs. Une telle stratégie dynamise aussi les canaux de vente en les raccourcissant grâce un ciblage marketing plus précis des clients.

Il existe dorénavant bon nombre de solutions logicielles adaptées aux entreprises de petite taille, notamment directement utilisables en ligne. Il est vrai qu’il y a peu, de tels logiciels étaient réservés aux grandes sociétés. Les « gros » logiciels de gestion intégrant la comptabilité, les CMS, les clouds, les outils du marketing et l’analyse des données impliquaient un fort investissement tant sur le plan financier que sur le plan de la formation du personnel.

Dorénavant, il est bien plus simple pour une PME de s’approprier ces outils hyper performants et de les personnaliser à son échelle suivant ses besoins et particularismes.

Une entreprise locale d’horlogerie peut avoir accès à l’analyse de Big Data et ainsi un pilotage très fin de la production, mais aussi de la mise en place des futures stratégies.

Intégrer la digitalisation, en particulier dans le marketing, permet de suivre les nouvelles tendances au plus près, de proposer de nouveaux produits correspondant aux envies des clients, et d’avoir toujours un temps d’avance sur la concurrence.

Renforcer la culture de l’entreprise

Il n’est pas simple, évidemment, de mettre en place une vraie stratégie globale de digitalisation.

La nouveauté des technologies de pointe peut effrayer certains collaborateurs. Il est alors indispensable d’impliquer les salariés dès le début des réflexions autour de cette transformation numérique.

La digitalisation doit optimiser et alléger, dans tous les secteurs de l’entreprise, le travail quotidien.

Un audit interne poussé révélera les freins, les anomalies, les doublons dont un chef d’entreprise n’a pas toujours conscience.

Faire participer tous les collaborateurs au travail en aval renforce la cohésion interne. De même, il existe peut-être au sein de l’entreprise des personnes plus à l’aise avec les nouvelles technologies. Ces « geeks » pourront être de bon relais en interne voire, pourquoi pas, trouver des solutions innovantes et prendre part à la formation des collègues.

Enfin, les outils actuels donnent naissance à un management moins pyramidal et atténuent les frontières entre les services. Si le pôle marketing peut analyser en temps réel les besoins des clients et alerter la production, un vrai travail d’équipe se met en place.

Réussir sa digitalisation c’est établir un nouveau management interne et renforcer la culture de l’entreprise.

Dépasser les difficultés de la digitalisation

Le souci majeur des PME voulant accéder à la révolution digitale est de savoir par où commencer.

Chaque dirigeant peut avoir sa propre vision de la digitalisation, des buts bien précis, qui ne seront bien sûr pas les mêmes pour une PME au marché international que pour une petite entreprise locale.

De plus, le monde des nouvelles technologies évolue à grand pas. Il ne cesse d’innover, il est donc difficile de se faire une idée des outils qui peuvent amener un plus pour la logistique, la bureautique, la gestion des ressources humaines, etc.

Comme dit plus haut, les fameux logiciels transversaux comme les ERP (progiciel de gestion intégré) ou les CRM (gestion de la relation client) se sont démocratisés. La plupart du temps, ils sont utilisables en mode nomade grâce à leur présence sur un cloud ou sur internet. Seulement, la difficulté est d’en choisir un à sa portée, financière et technique. Vu la pléthore de logiciels disponibles, on peut facilement perdre des heures à chercher celui qu’il nous faut.

Et même si l’envie ou le besoin d’ouvrir une e-boutique est là, la gestion et la mise en place de canaux de vente dématérialisés peut paraître difficile.

Comme pour toute nouveauté dans une entreprise, il faut élaborer une vraie stratégie avec une analyse des besoins, un cahier des charges, un budget, un calendrier.

Pour cela, la commande d’un audit interne est incontournable. Non seulement pour avoir un appui lors de la décision et du choix des solutions digitales mais surtout pour avoir un regard neuf sur les processus internes.

C’est ce que propose notre entreprise avec laquelle vous aurez la certitude d’obtenir des réponses optimales et personnalisées.

Nous mettons à votre service notre connaissance pointue du monde de l’entreprise et des nouvelles technologies. Nos expériences dans ce domaine nous ont conféré un sens aigu de l’ergonomie et de la dynamisation des postes de travail.

Il ne suffit plus dorénavant d’avoir un mail, un site internet, ou un cloud dédié pour faire face à ce que certains n’hésitent pas appeler la nouvelle révolution industrielle : la digitalisation.